mardi 27 mai 2008

LES NYMPHÉAS de Claude Monet et LES RÊVERIES de Claude DEBUSSY.

"Se traîner le soleil jaune d'un long rayon" (Soupir, 1866. Stephane Mallarmé)
En 1883 Claude Monet arrive à Giverny, village situé dans le Nord de la France, en Normandie. Il y séjournera 43 ans, jusqu'à sa mort. Dans le bassin de son jardin il cultive, dans "un but de motifs à peindre" des nymphéas (plus communément appelés nénuphars blancs). Les Nymphéas constituent un véritable cycle comptant près de 250 toiles de conceptions et de formats divers, exécutées tout au long d'une période d'environ 25 ans.
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LA MUSIQUE IMPRESSIONNISTE
On utilise communément le qualificatif d'impressionnisme pour désigner le courant musical prédominant dans les années 1890-1920. Ce courant se caractérise par un usage pictural des sonorités, avec la volonté de suggérer de véritables tableaux musicaux, tels les Cathédrales englouties de Debussy, les nuits d'été de Delius ou les Jeux d'eau de Ravel, mais aussi par une volonté d'idéaliser l'univers ce qui le rattache explicitement au symbolisme. Ainsi le «Prélude à l'après midi d'un faune», unanimement reconnu comme la première grande œuvre impressioniste est la transcription musicale d'une œuvre du poète symboliste Stéphane Mallarmé.
L'impressionnisme musicale connaîtra dans les années 1890 une extension rapide, principalement en France (Claude Debussy, Maurice Ravel, Albert Roussel) et en Angleterre (Frederick Delius, Franck Bridge). Le courant touchant par la suite l'Allemagne (Franz Schreker), l'Italie (Ottorino Respighi), la Pologne (Karol Szymanowski) et les Etats-Unis (Charles Griffes). La première guerre mondiale avec les révolution artistique qu'elle va enclencher (Dodécaphonisme) lui portera un coup fatal et il ne survivra guère qu'en Angleterre (Arnold Bax)

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